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• 1830; lat. spiculum « dard »1 ♦ Sc. nat. Structure animale, végétale ou minérale, en forme d'épi ou de dard. — Spécialt Chacun des petits bâtonnets calcaires ou siliceux constituant le squelette des éponges.2 ♦ (1959) Astron. Jet de matière dans la chromosphère solaire, ayant l'apparence de flammes qui disparaissent en quelques minutes.spiculen. m. ZOOL Chacun des éléments siliceux, calcaires ou organiques, de forme variable, qui constituent le squelette de divers animaux (radiolaires, spongiaires, holothuries).⇒SPICULE, subst. masc.A. — BOT., vx. ,,Épillet; réunion de deux ou d'un plus grand nombre de fleurs, dans la famille des graminées`` (LITTRÉ-ROBIN 1858).B. — SC. NAT. Toute structure ayant la forme d'un épi, d'une pointe d'aiguille. Les radiographies révèlent d'importantes lésions osseuses. En dehors des calcifications extra-articulaires ou sous-cutanées du syndrome de Thibierge et Weissenbach, qu'accompagnent volontiers de petites réactions périostées arrondies ou en spicules (...) c'est l'ostéoporose que l'on rencontre le plus fréquemment dans la sclérodermie (RAVAULT, VIGNON, Rhumatol., 1956, p. 559).— ZOOLOGIE♦ Bâtonnets siliceux ou calcaires dont l'assemblage constitue tout ou partie du squelette de certains Invertébrés (Spongiaires, Échinodermes, Cnidaires) (d'apr. SÉGUY 1967). Les silex résultent de la ségrégation d'une silice, primitivement disséminée dans les sédiments, à l'état de restes organiques, et principalement de spicules d'éponges (CAYEUX, Causes anc. et act. géol., 1941, p. 36). Après une vie pélagique relativement longue, il apparaît, sur un des flancs de la larve, des spicules calcaires se soudant en plaques qui se disposent en un pentagone (CAULLERY, Embryol., 1942, p. 72).♦ Allongement des pleurites sur la face sternale de l'appareil copulateur de certains Coléoptères mâles (d'apr. SÉGUY 1967). Les mâles sont encore reconnaissables à la présence d'un ou deux organes d'accouplement, les spicules (E. PERRIER, Zool., t. 2, 1897, p. 1388).C. — ASTRON. Jet de matière dans la chromosphère solaire; ,,structure en forme d'épi, que l'on peut observer dans la chromosphère solaire, au bord du disque, à l'aide d'un filtre isolant une bande étroite d'une raie spectrale`` (Astron. 1973). Un spicule a un diamètre d'environ 1 000 km et une longueur de 7 à 10 000 km. Il « monte » dans la chromosphère et la basse couronne à une vitesse apparente de 25 km/s, puis diffuse ou redescend après avoir atteint l'altitude de 9 000 km environ. On estime à 16 mn sa durée de vie totale (Astron. 1973).Prononc.:[spikyl]. Étymol. et Hist. 1. 1830 zool. (Dict. class. d'hist. nat.); 2. 1959 astron. (Sc., juill., p. 13). Empr. au lat. spiculum « dard de l'abeille », « pointe d'une flèche », « rayon de soleil » (dér. de spicum « épi ») avec modification de sens.spicule [spikyl] n. m.ÉTYM. 1830; du lat. spiculum « dard ».❖b Zool. Nom des petits bâtonnets calcaires ou siliceux constituant le squelette des éponges.2 Corpuscule siliceux des animaux inférieurs, souvent en forme d'épine.0 (…) les Acanthaires sont des Rhizopodes dont le squelette est constitué par 20 spicules radiaires qui rayonnent suivant des directions bien déterminées (…)Paul Bougis, le Plancton, p. 21.3 (1905, Rev. gén. des sc., no 2, p. 60). Techn. Granulation pointue (défaut du métal).4 (1959). Astron. Jet de matière dans la chromosphère solaire, ayant l'apparence de flammes qui disparaissent en quelques minutes. || Les spicules et les protubérances. || « Le filament photosphérique constituant la granulation se prolonge dans la chromosphère par les spicules et ceux-ci par les filaments coronaux » (Science, juil. 1959, p. 13).❖COMP. Interspiculaire.
Encyclopédie Universelle. 2012.